14 février 1964

Adoption de la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée

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À compter des années 1930, des révisions en faveur des droits des femmes sont apportées au Code civil du Québec; parmi celles-ci, un article inéquitable concernant l’adultère est abrogé. Toutefois, ces quelques percées apparaissent insuffisantes relativement à l’émancipation féminine, qui s’accentue à mesure que les femmes affermissent leur présence dans la sphère publique à partir du milieu du XXe siècle.

Suivant l’élection de Marie-Claire Kirkland-Casgrain – la première femme élue à l’Assemblée nationale –, la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée est adoptée en 1964. Juriste de formation, la ministre libérale mène le projet de loi 16, lequel établit l’égalité entre les époux dans la société matrimoniale. Ainsi, une femme peut administrer ses propres biens, ou encore exercer une profession différente de celle de son mari.

Progrès décisif pour les droits civils des femmes, la loi prélude aux autres réformes législatives nécessaires à l’atteinte de la pleine égalité au sein du couple et de la famille. Après la substitution de la communauté de biens au régime de la société d’acquêts en 1970 et le remplacement du concept de puissance paternelle par celui d’autorité parentale en 1977, le Code civil est profondément révisé en 1981.

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