12 avril 1876

Adoption de la Loi sur les Indiens

Contexte

Document(s) visuel(s)

Activité(s) éducative(s)

Au cours du XIXe siècle, la Couronne britannique entérine une série de lois visant l’assimilation des Autochtones au mode de vie européen. Face à la multiplication des lois et des traités, le gouvernement fédéral rassemble les lois préexistantes et les remplace par l’Acte des Sauvages, sanctionné le 12 avril 1876.

Mieux connu sous son nom contemporain de Loi sur les Indiens, cet acte confie au ministère des Affaires indiennes la gestion et la protection des terres réservées pour les « Indiens ». En plus de définir qui peut se prévaloir du statut d’« Indien », la loi nie aux Autochtones une multitude de droits, notamment le droit de propriété, le droit de vote et le droit à l’autonomie politique, en plus de restreindre la filiation indienne des femmes. Pendant des décennies, l’objectif de l’acte demeurera l’« émancipation » de tous les Amérindiens, c’est-à-dire l’abandon, volontaire ou non, de leur statut et de leurs terres ancestrales.

Le gouvernement fédéral a corrigé par la suite certaines des inégalités créées par la loi, notamment par l’octroi du droit de vote en 1960, par la reconnaissance des droits ancestraux enchâssés dans la Constitution de 1982 et par la négociation de traités modernes avec les Premières Nations. Relique de la période coloniale, la Loi sur les Indiens suscite beaucoup de controverse.

Consultez le(s) document(s) d'époque concernant l'événement

Sources bibliographiques