19 juillet 1963

Création de la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

La progression d’ambitions nationalistes ainsi que l’accentuation du mécontentement qu’éprouvent les Canadiens français quant à leur statut et à celui de leur langue maternelle au sein de la Confédération ouvrent la voie à la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. Par suite de la requête publiée par l’éditorialiste André Laurendeau dans Le Devoir, le gouvernement fédéral de Lester B. Pearson lance, le 19 juillet 1963, une commission afin d’analyser les rapports entre les « deux peuples fondateurs » du pays.

Supervisée par ses deux présidents, soit André Laurendeau et Davidson Dunton, la commission étend ses travaux d’un océan à l’autre et s’appuie sur une participation citoyenne considérable. L’angle du bilinguisme et du biculturalisme mène à des réflexions sur les relations linguistiques, sociales et économiques au Canada, puis finalement à des rapports d’études.

Les recommandations, qui paraissent entre 1967 et 1971, se concrétisent notamment par la loi promulguant l’anglais et le français comme langues officielles du pays. Plus précisément, les commissaires soulèvent le problème constitutionnel en proposant la désignation d’un statut particulier au Québec, non seulement pour répondre aux réclamations des Québécois, mais également pour asseoir l’influence de la province sur le rayonnement du fait français.

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Sources bibliographiques