7 avril 1801
Sanction de l'Acte pour l'établissement d'écoles gratuites et l'avancement des sciences
Contexte
Document(s) visuel(s)
Activité(s) éducative(s)
À la fin du XVIIIe siècle, les loyalistes récemment arrivés au Québec s’inquiètent de la faible qualité du système d’éducation. Un comité d’enquête est créé et quelques années plus tard, le 7 avril 1801, l’Acte pour l'établissement d'écoles gratuites et l'avancement des sciences reçoit la sanction royale.
Cette loi met en place l’Institution royale qui, à la demande des communautés ayant fondé une école, paie le salaire des instituteurs. Sous l’autorité du gouverneur, l’Institution est également chargée de s’assurer de la qualité des écoles. Très lentement, le modèle des écoles dites royales se développe avant de disparaître en 1846, remplacé par d'autres types d'écoles mieux financées.
Bien que ce système soit suffisamment souple pour répondre aux besoins des différentes communautés, le clergé catholique s’en méfie, le bureau de l’Institution étant très majoritairement composé de notables protestants. Les frais de scolarité étant élevés, l'aide gouvernementale minime et les habitants des régions, pauvres, se souciant peu d'éducation, de nombreuses communautés rechignent à la création de telles écoles, d'ailleurs non obligatoires. Devant cet échec, un nouveau système, les écoles de fabriques, est mis sur pied parallèlement en 1824.
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Sources bibliographiques
- AUDET, Louis-Philippe, Histoire de l’enseignement au Québec, Montréal, Holt, Rinehart et Winston, 1971, vol. 1, p. 343-351.
- CHARLAND, Jean-Pierre, Histoire de l’éducation au Québec – De l’ombre du clocher à l’économie du savoir, Saint-Laurent, ERPI, 2004, p. 63-64.
- CHARLAND, Jean-Pierre, L’entreprise éducative au Québec, 1840-1900, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2000, p. 15-18.
- DUFOUR, Andrée, Histoire de l’éducation au Québec, Montréal, Boréal, 1997, p. 20-23.
- OUELLET, Fernand, « L'enseignement primaire – Responsabilité des églises ou de l'État? (1801-1836) », dans Marcel Lajeunesse (dir.), L’éducation au Québec (19e-20e siècles), Montréal, Éditions du Boréal express, 1971, p. 19-39.
