25 mars 1805

Sanction de la loi sur le financement des prisons

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En 1805, les députés de la Chambre d’assemblée s’entendent sur la nécessité d’entreprendre la construction de nouvelles prisons. Ils sont toutefois divisés sur le mode de financement à privilégier. D’un côté, le Parti canadien propose l’ajout de nouvelles taxes commerciales. De l’autre, les marchands anglais suggèrent une taxation foncière. Au mois de mars, le projet de loi du Parti canadien est sanctionné par le Conseil législatif, puis par le lieutenant-gouverneur, sir Robert Milnes, accordant ainsi la victoire aux Canadiens français.

Les marchands manifestent leur mécontentement, notamment en soumettant des pétitions et en sommant les marchands de la métropole de faire pression sur le gouvernement britannique. Puis, ils expriment leur indignation dans la Gazette de Montréal et dans le Quebec Mercury, blâmant la mentalité française d’Ancien Régime des Canadiens. La députation canadienne réplique par des mandats d’arrêt, puis par l’adresse d’un mémoire à Londres pour justifier la loi.

La querelle des prisons contribue à aviver le conflit ethnique entre Canadiens français et Canadiens anglais. La députation canadienne-française se dotera d’un journal, Le Canadien, pour faire entendre ses intérêts. La taxation foncière demeurera un enjeu électoral bien après la querelle.

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