29 janvier 1887
Assermentation d'Honoré Mercier à titre de premier ministre du Québec
Contexte
Document(s) visuel(s)
Activité(s) éducative(s)
Succédant à Henri Joly de Lotbinière à titre de chef du Parti libéral du Québec, Honoré Mercier tire profit de l’indignation populaire soulevée par la pendaison de Louis Riel pour raviver la solidarité des Canadiens français. Réunissant des partisans libéraux et conservateurs au sein d’une formation politique de coalition nommée « Parti national », Mercier se hisse au pouvoir le 29 janvier 1887.
Faisant de l’autonomie provinciale le cheval de bataille de son parti, Mercier organise en 1887 une conférence interprovinciale afin de faire le point sur la confédération canadienne. Il entreprend ensuite de stimuler la colonisation du nord du Québec et des régions par l’entremise du dynamique curé Antoine Labelle. Enfin, il parvient à régler la question des biens des Jésuites.
Toutefois, le scandale des chemins de fer de la Baie des Chaleurs précipite la fin de la carrière politique de Mercier, révoqué à titre de premier ministre en décembre 1891. La promotion de l’autonomie provinciale fait de Mercier l’un des précurseurs du nationalisme canadien-français.
Consultez le(s) document(s) d'époque concernant l'événement
- « Le Ministère Mercier », Le Journal de Québec, 31 janvier 1887, p. 2.
- « Nous en verrons d'autres », Le Canadien, 2 février 1887, p. 2.
Sources bibliographiques
- COUTURE, Pierre, Honoré Mercier, l'un des plus grands premiers ministres du Québec, Montréal, Michel Brûlé, 2008.
- DUFOUR, Pierre et Jean HAMELIN, « Mercier, Honoré », Dictionnaire biographique du Canada, en ligne.
- GAGNÉ, Gilles, « Le scandale de la Baie des Chaleurs », Cap-aux-Diamants, no 83, 2005, p. 20-23.
- GALLICHAN, Gilles, Honoré Mercier – La politique et la culture, Sillery, Septentrion, 1994, p. 31-75.
- GOUGEON, Gilles, « 1867 à 1917 – Entrevue avec Réal Bélanger » dans Histoire du nationalisme québécois – Entrevues avec sept spécialistes, Montréal, VLB éditeur, 1993, p. 53-86.