18 mai 1887

Création du ministère de l'Agriculture et de la Colonisation

Contexte

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La colonisation des terres du Québec est encouragée avec une énergie renouvelée dès le milieu du XIXe siècle en raison de la surpopulation des berges du Saint-Laurent. Stimulé par le clergé, l’établissement de nouvelles colonies vise également à freiner l’exode rural et l’émigration aux États-Unis. De nombreux facteurs minent toutefois leur progrès : terres impropres à l’agriculture, rareté des routes et des chemins de fer vers les nouvelles régions, industrie forestière qui dicte l’ouverture des territoires en fonction de ses intérêts.

Des amendements apportés en 1887 à l’Acte concernant le ministère de l’agriculture et des travaux publics scindent ce ministère en deux. L’une des entités créées est le ministère de l’Agriculture et de la Colonisation. Chargé de la gestion de la colonisation, de la supervision des sociétés de colonisation et de l’entretien des chemins, ce ministère sera administré par le premier ministre Honoré Mercier, qui nommera à titre de sous-ministre le curé de Saint-Jérôme, Antoine Labelle.

Si l’on échoue à freiner l’exode rural, on assiste à un développement notable de l’Outaouais, des Laurentides, du Bas Saint-Laurent, de la Mauricie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, du Témiscamingue et de la Gaspésie grâce à l’impulsion de personnalités fortes, le curé Labelle en étant l’incarnation la plus connue.

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Sources bibliographiques