4 octobre 1910

Début des cours à l'École des Hautes Études commerciales de Montréal

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

Au début du XXe siècle, la présence canadienne-française dans les milieux d’affaires est très faible. Dans ce contexte, un nombre de plus en plus élevé de voix s’élèvent pour réclamer une École des Hautes Études commerciales (HEC) francophone. Ayant annoncé sa volonté de fonder une telle école en 1905, le premier ministre du Québec, Lomer Gouin, dépose le 20 février 1907 un projet de loi qui sera sanctionné le 14 mars suivant.

Bien que l’archevêque de Montréal, Monseigneur Bruchési, ait donné son appui au projet, celui-ci est vertement critiqué par les nationalistes conservateurs tels Henri Bourassa et Armand Lavergne parce que l’école aurait un statut non confessionnel et un coût élevé. L’école ouvre malgré tout ses portes au square Viger à Montréal le 4 octobre 1910, date de la première séance de cours offerte par Édouard Montpetit devant quelques dizaines d’étudiants.

Professeurs et élèves mal préparés, difficultés de recrutement, diplômés sans emploi, les débuts de l’école des HEC seront difficiles. Elle formera toutefois au fil des ans une nouvelle classe marchande francophone qui contribuera au développement économique du Québec.

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Sources bibliographiques