Janvier 1918

Parution du premier numéro de la revue « Le Nigog »

Contexte

Document(s) visuel(s)

Activité(s) éducative(s)

À l’initiative de Fernand Préfontaine, Léo-Pol Morin et Robert Laroque de Roquebrune, le premier numéro de la revue Le Nigog paraît à Montréal en janvier 1918. Se réclamant du modernisme français, Le Nigog, porte-parole des « exotiques », tente d’ébranler la conception artistique traditionnelle en proposant un art moderne émancipé de la morale et du catholicisme. Il s’agit de la première revue québécoise consacrée à l’art.

La revue se veut artistique par sa forme, comme en témoigne l’abondance d’illustrations qu’on y trouve, notamment celles d’Ozias Leduc. L’omniprésence de critiques dirigées contre les régionalistes, qui font de l’attachement à la terre et à la religion le ferment de l’art canadien-français, suscite de vives réactions de ces derniers. Une querelle par articles interposés s’engage entre les « exotiques » et les « régionalistes ». Les propos des collaborateurs à la revue traduisent une volonté unique pour l’époque de contribuer à l’évolution de l’art québécois et annoncent une littérature tournée de plus en plus vers le présent.

L’existence de la revue est brève. Après 12 numéros – tous parus en 1918 – portant sur l’art, la musique et la littérature, Le Nigog disparaît.

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Sources bibliographiques