Décembre 1929

Parution du recueil de poésie « À l'ombre de l'Orford » d'Alfred DesRochers

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

Poète autodidacte, Alfred DesRochers publie ses premiers poèmes dans La Bonne Lecture et Forum, une revue et un hebdomadaire de Sherbrooke. L’envoi de poèmes au concours de la Société des poètes canadiens-français de Québec lui permet de sortir de l’ombre. Alphonse Désilets, le président de la Société, l’invite à se joindre au groupe. Quelques mois après la publication, en 1928, de son recueil L’offrande aux vierges folles, DesRochers entreprend la rédaction d’À l’ombre de l’Orford.

Sa poésie empreinte de réalisme exprime un attachement profond au passé et aux bâtisseurs, tout en décrivant tels qu’ils sont les hommes de chantiers, les cultivateurs et les paysages québécois de son époque. L’emploi de canadianismes et d’anglicismes contraste avec la structure poétique irréprochable de ses textes. Le recueil paraît à compte d’auteur en décembre 1929, puis à la Librairie d’Action canadienne-française en 1930.

À la fois « exotique » par la pureté de sa forme et « régionaliste » par son attachement au terroir, À l’ombre de l’Orford parvient à réconcilier ces deux tendances qui divisent alors la critique. La sensibilité de DesRochers envers le paysage et les ancêtres qui ont bâti le pays trouvera un écho dans la poésie de la génération des Éditions de l’Hexagone, une maison d’édition fondée en 1953 afin de faire rayonner la poésie.

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Sources bibliographiques