11 novembre 1975

Signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois

Contexte

Document(s) visuel(s)

Activité(s) éducative(s)

L’annonce du projet d’aménagement hydroélectrique du vaste territoire du bassin versant de la Baie James par Robert Bourassa en 1971 prend au dépourvu les populations cries et inuites. Les Cris, en particulier, craignent pour leur mode de vie traditionnel, basé sur la chasse, la pêche et le trappage d’animaux à fourrure sur ce territoire. Une procédure judiciaire est rapidement entreprise par l’Association des Indiens du Québec pour contrer les travaux.

Le 15 novembre 1973, le juge Albert Malouf prononce une injonction qui suspend les travaux sur la base de la présence de droits territoriaux autochtones et inuits. L’injonction est levée quelques jours plus tard, mais le gouvernement québécois est dorénavant davantage enclin à négocier. Les représentants désignés des Cris, Billy Diamond, des Inuits, Charlie Watt, et du gouvernement québécois, John Ciaccia, arrivent à une entente, qui est signée le 11 novembre 1975.

Avec la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, les Cris et les Inuits cèdent des droits territoriaux, voient confirmés leurs droits liés à la pratique d’activités traditionnelles et obtiennent des compensations financières et davantage d’autonomie politique et administrative dans les territoires habités. En contrepartie, le gouvernement québécois entreprend l’exploitation des ressources de la région et poursuit la construction des aménagements hydroélectriques.

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Sources bibliographiques