26 août 1977

Adoption de la Charte de la langue française

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

Au tournant des années 1970, le nationalisme québécois puise largement ses fondements dans la protection de la langue française. Sous le gouvernement de Robert Bourassa, le projet de loi 22 est adopté afin de favoriser l’apprentissage du français chez les non-francophones et d’orienter l’inscription des enfants issus de l’immigration vers l’école française.

En 1976, sous le gouvernement du Parti québécois, le ministre d'État au Développement culturel Camille Laurin dépose un livre blanc pour présenter une nouvelle loi sur la langue. Le 26 août 1977, le gouvernement adopte la Charte de la langue française, connue sous l’appellation « loi 101 »; l’Office québécois de la langue française est chargé de son application. Avec cette charte, le gouvernement fait du français « la langue de l’État et de la loi », la langue d’usage au travail, en affaires et dans l’affichage, tout comme en enseignement, notamment en obligeant les immigrants à envoyer leurs enfants à l’école en français.

Dans les années suivant l’adoption de la charte, celle-ci, décriée par la communauté anglo-québécoise, se retrouve au cœur de débats politiques virulents. Contestés devant les tribunaux, certains articles de la charte sont amendés ou invalidés, mais ses fondements permettent de façonner le paysage linguistique du Québec.

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Sources bibliographiques