20 mai 1980

Tenue du référendum sur la souveraineté-association

Contexte

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Au tournant des années 1970, la question nationale polarise de plus en plus l’électorat québécois. En 1976, le Parti québécois de René Lévesque devient le premier parti politique favorable à l’indépendance du Québec à être élu. La stratégie « étapiste », par laquelle la formation politique promet de tenir un référendum sur la réalisation de la souveraineté du Québec, s’avère fructueuse.

Le référendum est prévu pour mai 1980. Les électeurs devront choisir si, oui ou non, ils autorisent le gouvernement à négocier une entente sur la souveraineté du Québec et son association économique avec le Canada. Deux événements viennent miner les appuis au camp du Oui : l’élection fédérale de février 1980 qui ramène au pouvoir le populaire premier ministre Pierre Elliott Trudeau, et l’éclatement de « l’affaire des Yvette », qui contribue à l’organisation du camp du Non. Le 20 mai 1980, le Non l’emporte avec 59,6 % des voix.

Malgré l’échec du référendum, la population demeure hautement satisfaite du gouvernement péquiste, qui est réélu en 1981. La consultation populaire met toutefois en évidence les dissensions sur la question nationale, et incite le premier ministre Pierre Elliot Trudeau à ouvrir les négociations constitutionnelles qui mèneront au rapatriement de la constitution canadienne en 1982.   

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Sources bibliographiques