Automne 1767

Ouverture du futur Collège de Montréal

Contexte

Document(s) visuel(s)

Activité(s) éducative(s)

Au printemps 1767, Jean-Baptiste Curatteau de la Blaiserie, sulpicien et curé de Longue-Pointe (dans l’est de l’île de Montréal), ouvre une école latine dans le presbytère de sa paroisse. Il n’existe alors aucune maison d’enseignement supérieur dans la province, à l’exception du Petit Séminaire de Québec. Dès 1773, des notables de Montréal achètent le château de Vaudreuil, ancienne résidence des gouverneurs, et invitent les Sulpiciens, seigneurs de Montréal, à y transférer l’école de Longue-Pointe, qu’on baptise Collège Saint-Raphaël.

Très rapidement, les parents d’élèves et Curatteau, nommé directeur, s’affrontent. Les premiers souhaitent un programme d’études pratique menant au commerce et aux professions libérales tandis que le second se contente d’enseigner le latin et la religion. Après la démission de Curatteau en 1789, le collège ajoute des cours de mathématiques, de géographie et d’anglais. Au cours du siècle suivant, l’école déménagera quelques fois, devenant le Petit Séminaire, puis le Collège de Montréal.

Longtemps partagée entre le désir de susciter des vocations au sacerdoce et les besoins d’éducation générale des jeunes qui ne se destinent pas à la prêtrise, l’école deviendra finalement laïque en 1994.

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Sources bibliographiques