Du 10 au 27 octobre 1864

Ouverture de la Conférence de Québec

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

En 1864, trois des principaux partis du Canada-Uni forment une grande coalition en réponse à l’instabilité politique qui paralyse la colonie. Cette coalition poursuit l’objectif de regrouper les cinq colonies britanniques d’Amérique du Nord (Terre-Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Canada-Uni) au sein d’une union de type fédératif.

La Conférence de Québec rassemble 33 politiciens représentant les principales allégeances politiques des cinq colonies, à l’exception des Rouges du Québec, exclus de la conférence. Si les représentants du Haut-Canada menés par John A. Macdonald désirent instaurer un pouvoir centralisé ainsi qu’une représentation proportionnelle, ceux du Bas-Canada menés par George-Étienne Cartier souhaitent un pouvoir fédéral décentralisé afin d’assurer la viabilité de la nation canadienne-française. Parmi les autres sujets discutés, soulignons le pouvoir à accorder au Sénat et l’octroi d’un droit de veto au gouvernement fédéral. La conférence se conclut par l’adoption d’un texte regroupant 72 résolutions.

L’entrée en vigueur trois années plus tard de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique résout certains problèmes liés à l’instabilité politique causée par l’union en 1841 du Haut et du Bas Canadas. Au sein du Dominion du Canada nouvellement formé, les Québécois retrouveront une certaine autonomie propice à la protection de leur identité culturelle.

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Sources bibliographiques