1882

Début de l'activité des Chevaliers du travail au Québec

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

Avec la reprise économique des années 1880 vient une augmentation massive du nombre d’ouvriers, terreau fertile pour l’action syndicale. L’Ordre des chevaliers du travail (OCT), organisation ouvrière américaine, s’implante alors au Canada, en particulier en Ontario et au Québec.

C’est en 1882 qu’est organisée à Montréal la première assemblée de l’OCT au Québec. Présidé par l’avocat américain de confession catholique Terence V. Powderly, l’Ordre se distingue des syndicats de métier en ce qu’il accepte tous les ouvriers, qualifiés ou non, sans distinction de race, de sexe ou de langue. Dépassant la défense des droits des syndiqués, l’OCT promeut la réforme sociale par l’éducation et l’action politique. Le succès de l’OCT – on compte 45 assemblées au Québec en 1887 – est toutefois de courte durée.

Association à l’origine secrète, l’Ordre s’attirera les foudres de Monseigneur Taschereau, évêque de Québec, qui, associant ce groupe aux francs-maçons, édictera mandements et lettres pastorales interdisant aux catholiques d’en joindre les rangs. Freinés par l’opposition du clergé, certains problèmes de leadership et la montée en force des syndicats de métier et des unions internationales, les Chevaliers du travail disparaîtront du Québec au début du XXsiècle.

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Sources bibliographiques