24 mars 1911

Loi pour favoriser le développement de l'art musical

Contexte

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Activité(s) éducative(s)

Le 24 mars 1911, le gouvernement du Québec dirigé par Lomer Gouin sanctionne la Loi pour favoriser le développement de l’art musical. Par cette loi, des fonds publics financent pour la première fois au Canada une bourse destinée aux étudiants en arts d’interprétation musicale. Il s’agit du Prix de Paris, qui sera renommé Prix d’Europe, appellation qui demeure la sienne aujourd’hui.

Grâce à la bourse accompagnant le prix, les lauréats – des étudiants âgés de moins de 25 ans – pourront perfectionner leur art en effectuant deux années d’études en Europe. L’initiative est d’autant plus importante qu’il n’existe, à cette époque, aucun conservatoire de musique au Québec. L’Académie de musique de Québec, instigateur du projet, gère l’administration du prix. Les cinq disciplines visées sont le chant, le piano, l’orgue, ainsi que le violon et le violoncelle. La composition musicale sera ajoutée en 1923. Un seul lauréat par année est sélectionné par un jury de cinq membres. Plusieurs lauréats deviendront des artistes renommés par la suite, notamment Wilfrid Pelletier, Lionel Daunais et Colette Boky.

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Sources bibliographiques